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Bilan carbone

Bilan carbone

Bilan carbone

SIG émet 1.2 million de tonnes de gaz à effet de serre par an. Près de deux tiers de ces émissions sont générés par les livraisons de gaz, dʼélectricité et de chaleur à ses clients, professionnels et particuliers.

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par une entreprise sont représentatives de la charge que cette dernière fait peser sur l’environnement, et plus particulièrement de son effet sur le réchauffement climatique. Cette charge est mesurée par le bilan carbone. Celui-ci constitue en quelque sorte le point de départ des actions visant à réduire l’empreinte carbone. SIG calcule son bilan carbone en conformité avec le protocole Greenhouse gas protocol (GHG)*. Elle le publie pour la première fois cette année. Cette version 2023 reflète la compréhension et les connaissances actuelles de l'entreprise, des émissions de GES en lien avec ses activités. Le bilan carbone est donc susceptible d'évoluer à l'avenir. Tout bilan carbone distingue plusieurs périmètres, appelés également « scopes ». selon le niveau de maîtrise dont dispose l’entreprise pour juguler les émissions qui y figurent. Pour chacun de ces périmètres, des objectifs de réduction de GES sont proposés, en cohérence avec les cinq engagements RSE liés aux aspects environnementaux.

Scope 123

Prises dans leur globalité, les émissions de gaz à effet de serre imputables à SIG se sont montées à 1.2 million de tonnes équivalent CO2 (tCO2e) en 2023. Ce chiffre est conséquent, mais il s’explique par la nature de ses missions de service public, dont la livraison d’énergies.

Pour SIG, comme pour tous les fournisseurs d’énergies, la consommation énergétique de ses clients est prise en compte dans son propre bilan. Ainsi, les livraisons en chaleur, en gaz et en électricité à la population genevoise représentent environ 2/3 de ses émissions.

Scope 1

Le premier périmètre (ou « scope » 1) englobe les émissions directes dont SIG a le contrôle. Elles incluent notamment celles liées à la combustion de gaz naturel nécessaire pour les processus industriels de l’entreprise, la consommation de ses véhicules ou encore les fuites de son réseau de gaz. Le plus gros émetteur est le procédé de traitement des eaux usées utilisé à la STEP d'Aïre.

Scope 2

Le « scope » 2 est relatif à la consommation électrique de SIG, tant pour ses besoins industriels qu’administratifs. En tant que tel, consommer de lʼélectricité ne produit pas de CO2. C’est en revanche la production d’électricité qui en génère, à des niveaux variables selon son origine. En complément de sa propre production d’électricité, principalement d’origine hydraulique et donc à faibles émissions, SIG achète sur les marchés un courant, qui, assorti de certificats (garantie d'origine), est également à faibles émissions. C’est sur son niveau de consommation que SIG dispose d’une marge de manœuvre.

Scope 3

Le « scope » 3 réunit les émissions sur lesquelles SIG n’a pas la maîtrise totale. Il représente 1.1 million de tCO2, soit 92 % du bilan carbone de l’entreprise. Le poste le plus important est constitué par l’énergie vendue par SIG, notamment le gaz livré (478 000 tCO2) et lʼélectricité distribuée (243 000 tCO2). Pour réduire ces émissions, deux mesures sont jugées hautement prioritaires : l’accélération de la production d’énergies locales et renouvelables, ainsi que la fourniture de solutions bas carbone aux clients de SIG.